Cluny : un militant d’Attac refuse le prélèvement ADN, un rassemblement s’organise – LE JOURNAL

— On kiff le dernier paragraphe ahah

Soutien au camarade !


 

Photo Le JSL

Un militant d’Attac était convoqué à la brigade de gendarmerie de Cluny ce samedi 6 avril : il a refusé de se soumettre au prélèvement ADN, indique le comité Attac  de Mâcon dans un communiqué.

Parallèlement à cette convocation, à l’appel du comité Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) de Mâcon, un rassemblement de plus de 110 personnes a été organisé sur le parking de la gendarmerie de Cluny « pour dénoncer leurs pratiques, la dérive sécuritaire de nos dirigeants et la criminalisation des mouvements sociaux », poursuit le communiqué.

Le militant convoqué avait participé à une action de désobéissance civile le 15 septembre 2018, à Cluny. »Il s’agissait de dénoncer le rôle des banques dans la fraude, l’évasion fiscale et leurs investissements dans les énergies fossiles. Lors de cette action, nous avions passé les vitrines des banques locales avec un mélange savon noir/pigments naturels noirs pour rappeler les méfaits des énergies fossiles. (…) Cette action, menée dans un cadre national, était symbolique. Elle visait à interpeller les banques sur leurs pratiques. »

Le Crédit agricole avait déposé plainte. La convocation en gendarmerie faisait suite à cette plainte.

Un an d’emprisonnement

Le délit de prélèvement d’ADN est punissable d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende

https://www.lejsl.com/edition-macon/2019/04/06/cluny-un-militant-d-attac-refuse-le-prelevement-adn-un-rassemblement-s-organise

Refus d’un prélèvement ADN obligatoire à Longwy : attention aux mauvais conseils… – LE REPUBLICAIN

— Le titre de l’article à mourrir de rire ! Le republicain, les gars, soyez sérieux, attention aux mauvais procureurs, d’accord, mais pour le coup, c’étaient d’excellent conseils de son avocat !

Courage au poto !


Ambiance électrique, mardi, au tribunal valdobriotin. Un Longovicien, qui avait refusé de se soumettre à un prélèvement obligatoire d’ADN, s’est attiré les foudres de la substitut du procureur. Le tout sur fond de port illégal d’un pistolet à impulsion… électrique.

Défier le parquet de Briey quand on est en tort relève de la très mauvaise idée ! Mardi, un quadragénaire longovicien en a fait l’amère expérience. Suite au refus du prévenu de se soumettre à un prélèvement d’ADN obligatoire, la substitut du procureur Emily Bandel lui a fait passer un sale quart d’heure devant le tribunal valdobriotin.

Le fichier de la discorde

À la base de l’affaire : une condamnation antérieure pour port illégal d’arme. Le Longovicien avait été contrôlé en possession d’un pistolet à impulsion électrique. Un délit entraînant l’inscription du quadra au Fichier national automatisé des empreintes génétiques.

« Pour moi, ce fichier, c’est pour les agresseurs d’enfants et les criminels. Ce n’est pas mon cas. Je voulais pas y figurer », tente de justifier le mis en cause.

Alors, sur les conseils d’une connaissance, « un avocat luxembourgeois », l’homme a d’abord refusé que les policiers prennent ses empreintes et le photographient. Idem pour le prélèvement ADN. Au passage, l’avocat et le mis en cause ont envoyé un courrier salé à la substitut qui, dans une colère noire, a répondu par une convocation devant le tribunal.

Un mois de prison requis

« Je ne tolère pas votre attitude ! Elle est déplaisante et votre courrier est déplacé », fustige Emily Bandel.

Le Longovicien s’excuse platement à plusieurs reprises, fait valoir qu’il a finalement accepté de se soumettre à ses obligations. Rien n’y fait. La substitut ne décolère pas.

Nouvel avocat du prévenu, Me Philippe Maurel tente d’éteindre l’incendie en insistant sur les mauvais conseils ayant été donnés, à l’époque, à son client. « Nul n’est censé ignorer la loi », souligne Guillaume Bottino, président du tribunal. La défense ne conteste pas, mais plaide néanmoins la relaxe.

Emily Bandel ne l’entend pas de cette oreille. La substitut du procureur requiert une peine d’emprisonnement d’un mois avec sursis.

Le tribunal préfère marquer le coup autrement. Le prévenu est condamné à 10 jours-amende à 1€. Secoué, le Longovicien quitte la salle d’audience. Avec ou sans pistolet à impulsion électrique, la décharge a été sévère.

Y. P.

https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-briey/2019/04/04/refus-d-un-prelevement-adn-obligatoire-attention-aux-mauvais-conseils

Le journaliste et écrivain Michel Lulek, interpellé lors d’une manifestation en Creuse, jugé en appel à Limoges – LEPOPULAIRE

— On avais parlé de sa relaxe l’année dernière, Maitre Kempf nous avait indiqué qu’il y aurait appel, réponse le 10 mai.

Quand les procs vont au deal des consignes de leurs supérieurs, ça donne ce genre de pression judiciaire inutile, après l’arrêt de la cour d’appel de Nancy rendu la semaine dernière, on voit mal la cour infirmer la décision de relaxe!


Le journaliste et écrivain Michel Lulek, interpellé lors d’une manifestation en Creuse, jugé en appel à Limoges

L’avocat de Michel Lulek, Raphael Kempf demande la relaxe integrale de son client.

Le journaliste et écrivain Michel Lulek, jugé en appel à Limoges pour des faits de « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique sans incapacité lors d’une manifestation publique » et « refus de se soumettre au prélèvement biologique destiné à l’identification de son empreinte génétique par une personne soupçonnée d’infraction entraînant l’inscription au FNAEG ».

Deuxième round judiciaire pour Michel Lulek. L’écrivain et cofondateur de Télé Millevaches était jugé devant la cour d’appel de Limoges, pour des faits de violence sur personne dépositaire de l’autorité publique et refus de se soumettre au prélèvement ADN.

Faits survenus lors d’une manifestation de soutien à un jeune Soudanais menacé de reconduite à la frontière le 9 juillet 2018, devant la gendarmerie de Felletin.
Condamné en octobre par le tribunal correctionnel de Guéret à une amende de 1.000 € avec sursis pour les violences, il a été relaxé pour le refus de se soumettre au prélèvement biologique. Le parquet a fait appel de cette décision, amenant cette figure militante et intellectuelle du « plateau », à se représenter devant les juges, soutenu par une quarantaine d’amis.

Manifestation de soutien à un jeune demandeur d’asile : Michel Lulek, figure militante du plateau de Milllevaches, interpellé

Sentiment d’injustice

S’il nie les violences, Michel Lulek a tenu a expliqué aux juges de la cour, le contexte dans lequel cet incident s’est produit. « Nous voulions protester contre l’expulsion de notre ami, qui nous semblait totalement injuste, et qui l’était d’ailleurs. Les forces de l’ordre nous ont dispersés, je suffoquais sous les gaz lacrymogènes, j’aperçois Nordeen amené par deux gendarmes, je cours pour lui crier mon soutien et je tombe sur une ligne de gendarmes. La gendarme me dit de reculer, je dis « non, je ne recule pas », je mets mes mains en avant. À peine je frôle son gilet par balles que je me retrouve à terre. Je ne l’ai pas poussée, elle n’a pas reculé ».

« Une question de principe »

« C’est une personne dépositaire de l’autorité publique, vous n’aviez pas à entrer en contact avec elle », commente le magistrat Gilles Fonrouge.
Quant au refus de se soumettre au prélèvement ADN, « c’est une question de principes », reprend Michel Lulek.

Son avocat Me Raphaël Kempf a demandé la relaxe intégrale de son client. « Il est insupportable que les citoyens ne respectent pas la loi, mais il est encore bien plus insupportable quand c’est l’Etat qui ne le fait pas, et là, avec l’expulsion de ce demandeur d’asile, c’est l’Etat ne respectait pas la loi. Voilà pour le contexte. On parle ici d’une violence sans ITT, et dans ce cas, il faut caractériser un choc émotif, a fait savoir l’avocat. Or, il n’y en a pas. La gendarme, qui n’est pas partie civile, le dit elle-même. Qu’il y ait eu un comportement inapproprié sur le plan moral, peut-être. Mais là, il s’agit d’appliquer la loi. Quant au prélèvement ADN qui aurait amené mon client à être fiché au FNAEG* pendant 25 ans, c’est une atteinte disproportionnée au regard des faits et de son casier vierge. »

L’avocat général a quant à lui requis deux mois de prison avec sursis et 400 € d’amende. La cour d’appel de Limoges devrait rendre son arrêt le 10 mai.

https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/faits-divers/le-journaliste-et-ecrivain-michel-lulek-interpelle-lors-d-une-manifestation-en-creuse-juge-en-appel-a-limoges_13528495/

Coup d’arrêt judiciaire au fichage des manifestants – LEPOINT

— On rappel que la nouvelle loi sur le FNAEG publié au JO le 23 mars sera effective au 1er juin 2019 avec les décrets d’applications ! On fera une analyse d’ici là. Et penser à faire les appels, recours, refuser le prélèvement ADN en s’appuyant sur l’arret de la CEDH avant le 1er juin ahah ! Ca va être plus compliquer après, mais le combat continue !

Et bien joué au camarade d’avoir fait appel, belle jurisprudence ! On tiens jusqu’au bout !!!


Coup d’arrêt judiciaire au fichage des manifestants

VIDÉO. La cour d’appel de Nancy relaxe un manifestant qui avait refusé que l’on relève ses empreintes et prélève sa salive, après des violences contre des policiers.

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Modifié le 03/04/2019 à 10:52 – Publié le 03/04/2019 à 06:10 | Le Point.fr