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Mur de Bure : les anti-Cigéo relaxés en appel – EST REPUBLICAIN

— Et bim, nouveau refus à Bure !

 


Mur de Bure : les anti-Cigéo relaxés en appel

Le mur de protection en béton a été démoli lors d’un rassemblement.  Photo DR

Condamnés en première instance en avril dernier par le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc à 4 mois de prison avec sursis pour des « dégradations en réunion », Christian C. et Christian V., militants anti-Cigéo de 70 ans, ont été relaxés ce jeudi par la cour d’appel de Nancy. Ces mêmes magistrats ont par ailleurs confirmé la relaxe prononcée pour « refus de se soumettre au prélèvement ADN ».

Les deux retraités n’ont pas caché qu’ils étaient bien présents le 16 août 2016 à Mandres-en-Barrois, lors d’une manifestation au projet d’enfouissement de déchets nucléaires dans la Meuse. Ils ont en revanche toujours nié avoir participé à la destruction d’un mur érigé par l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) dans le bois Lejuc.

Pour le parquet, ils ont été reconnus sur des photos issues de médias, de sites internet ou encore prises de l’hélicoptère de la gendarmerie. Dans leur décision, les juges de la cour d’appel écrivent que « Christian V. aurait été identifié comme semblant donner des directives aux manifestants en pointant du doigt vers le mur et Christian C. comme étant la personne en train de tirer une corde pour faire tomber des éléments du mur en béton. Mais lesdites photos, de profil pour leur grande majorité, en noir et blanc, floues, de mauvaise qualité, ne sauraient suffire à permettre leur identification de manière incontestable ».

Eric NICOLAS

https://www.estrepublicain.fr/edition-de-bar-le-duc/2019/03/21/mur-de-bure-les-anti-cigeo-relaxes-en-appel

Gilets jaunes à Rennes. Un jeune manifestant écroué pour violences contre les policiers – OUEST FRANCE

— Courage aux potos ! Refus, refus et encore refus !

Des tensions avec les forces de l’ordre sont intervenues samedi, vers 16 h, avenue Janvier, à Rennes. Onze manifestants ont été interpellés.

Samedi 30 mars, à Rennes, trois manifestants avaient été interpellés lors de la manifestation des Gilets jaunes pour des violences contre les policiers. Un jeune homme a été écroué, deux autres placés sous contrôle judiciaire dans l’attente de leur procès.

C’était la première fois, samedi 30 mars, que le jeune mécanicien, habitant Brest (Finistère) venait manifester à Rennes. Le jeune homme, originaire du Havre, a été interpellé dans les rues de Rennes. Plusieurs policiers le désignent comme celui qui a jeté un pavé et une canette de bière sur les forces de l’ordre. On lui reproche aussi d’avoir dissimulé son visage avec un foulard noir.Le manifestant nie les faits. Mais il n’a pas pu s’expliquer davantage devant le tribunal devant lequel il a été renvoyé, ce lundi après-midi en comparution immédiate. Le jeune homme a préféré demander un délai pour préparer sa défense.

Déjà douze mentions sur le casier judiciaire

Le parquet a requis le placement en détention dans l’attente de son procès qui aura lieu le 2 mai. Le magistrat a rappelé les douze mentions du casier judiciaire, des condamnations pour des délits routiers pour la plupart. Il a aussi une peine de quatre mois de prison à purger à la suite d’une condamnation antérieure. Ses amis, nombreux dans la salle, ont protesté lorsque le tribunal a annoncé son incarcération.

Les deux autres manifestants, une femme de 24 ans et un homme de 23 ans, interpellés, samedi, dans le jardin du Thabor, ont eu plus de chance. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire jusqu’à l’audience du 2 mai.

Les deux jeunes étaient entrés, samedi après-midi, dans le jardin du Thabor. Les policiers ont voulu les évincer du parc. C’est alors, selon les forces de l’ordre, qu’ils auraient jeté des bouteilles en verre sur la police. L’étudiant aurait ensuite bousculé un policier et lui aurait donné deux coups de pied alors qu’il se trouvait à terre.

Deux étudiants en histoire

La version policière est contestée par les deux manifestants. Ces derniers n’ont fait aucune déclaration en garde à vue. Ils ont conservé le même mutisme devant l’enquêteur de personnalité et ont refusé de donner leur empreinte ADN ou de se laisser prendre en photo. Ils dissimulaient aussi leur visage, selon les enquêteurs, dans la manifestation.

Les deux prévenus sont inscrits en fac d’histoire. L’étudiant a obtenu son master 2 et a fourni une promesse d’embauche, émanant d’un bar de la ville. La jeune femme est toujours étudiante et travaille dans un lycée où elle anime et encadre des activités pour les élèves. Ils ont tous les deux un casier vierge.

« Ils refusent de communiquer »

Le procureur s’est insurgé contre le comportement des deux suspects. « Je ne peux pas demander la clémence, a estimé le ministère public, avant de requérir le placement en détention . Ils sont jusqu’au-boutistes, et refusent de communiquer même avec un travailleur social. Quant à l’étudiante, elle doit donner des repères à des jeunes et se retrouve aux premières loges, derrière un parapluie. »

Un autre homme, interpellé samedi, a été placé sous contrôle judiciaire et sera jugé prochainement en correctionnelle pour participation à un attroupement et refus de donner ses empreintes génétiques et digitales.

Serge LE LUYER.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-la-contestation-finit-derriere-les-barreaux-6290049